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Mar15

Nos ancêtres mangeaient-ils des fruits de mer ?

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Nos ancêtres mangeaient-ils des fruits de mer ?


Si Homo sapiens n'avait pas consommé poissons et fruits de mer, son cerveau ne serait pas ce qu'il est !

 

Comme d'autres fruits de mer, les moules sont riches en acides gras bénéfiques pour la croissance des tissus cérébraux.

Nos lointains ancêtres étaient friands de fruits de mer. En témoignent les monticules de coquillages fossilisés, ou amas coquilliers, découverts sur de nombreux sites archéologiques dans le monde entier, le long des côtes et des rivières.


Moules, patelles et palourdes seraient en partie l'ingrédient secret de notre intelligence

Les plus vieux d'entre eux, datés d'environ 140.000 ans, se trouvent en Afrique du Sud, près de la grotte de Blombos. Ces vestiges sont formés par l'accumulation prolongée de coquilles de mollusques, restes de repas des habitants des sites. Or, selon certains chercheurs comme John Parkington, de l'université du Cap (Afrique du Sud), moules, patelles et palourdes seraient en partie l'ingrédient secret de notre intelligence. Car le développement du cerveau humain est un processus particulièrement coûteux en énergie.

Durant la grossesse, il consomme environ 70 % de l'énergie délivrée au fœtus par la mère ! Chez le nouveau-né, l'énergie nécessaire au fonctionnement du corps est captée pour moitié par le cerveau. Et la plupart des fruits de mer sont riches en acides gras, dont certains activent la croissance des tissus cérébraux. Les chercheurs sud-africains estiment que le cerveau des humains du paléolithique n'aurait vraisemblablement pas pu se complexifier dans un environnement qui en aurait été dépourvuCar à poids de matière équivalent, la chair de poisson ou de mollusque peut contenir jusqu'à cent fois plus d'acides gras que la viande d'animaux terrestres.

 

Les coquillages en disent aussi long sur l'évolution d'Homo sapiens

 

En 2020, la découverte au Portugal d'un amas coquillier sur un site occupé par des Néandertaliens semble corroborer l'importance de ces fruits de mer également pour nos cousins, dont on soupçonne qu'ils étaient cognitivement très similaires à nous.

Mais les coquillages en disent aussi long sur l'évolution d'Homo sapiens d'une autre manière. À Blombos, et sur d'autres sites au Kenya et au Maroc, les archéologues ont mis au jour des centaines de coquilles de Nassarius volontairement perforées, utilisées comme ornements. Ces objets, qui n'ont qu'une fonction purement ostentatoire, sont parmi les plus anciens à témoigner chez Homo sapiens d'un comportement dit moderne.

Par William Rowe-Pirra

 

www.sciencesetavenir.fr

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